III - Partie 3 : Dépendants les uns des autres.

Il existe une étroite complicité stars/média/public , en effet tout le monde y trouve son compte, les stars se servent des médias pour rester dans la lumière, les médias en profite pour créer le Buzz et faire le maximum d’audimat et le public peut se distraire en regardant ces candidats se mettre en scène ou encore se ridiculiser.

Comme déjà dit précédemment les medias et les stars d’un jour s’associent pour pouvoir perdurer mutuellement. Les deux partis y trouvent donc leur compte puisque chacun offre une visibilité à l’autre.

Mais le public trouve egalement son compte en les medias et les stars d’un jours, il vient pour trouver du divertissement, ce qu’offre les deux autres. Il ne subit aucune répercussion puisqu’il est simple spectateur : il regarde les émissions de téléréalité, lit les magazines people, regarde les vidéos de Podcasteurs  pour se distraire. Il n’est en aucun cas mêlé aux problèmes qu’engendre la relation stars/média même si on peut se demander si le spectateur n’est pas qu’un simple pion dans le jeu des médias et des stars, il est en quelque sorte manipulé, conditionné.

Le conditionnement suppose qu’à force d’absorber certains types de produits culturels, le public en vient à voir le monde à travers les filtres que sont, en réalité, ces produits.

Au début, le public a donc le pouvoir de faire d’une personne inconnue une star d’un jour (en regardant les émissions et en les commentant, etc…) mais ce pouvoir peut se retourner contre lui puisqu’une fois la star, fabriquée par le public, est devenue célèbre, il se retrouve utilisé par les medias et la star elle-même pour gagner de l’argent (lancement de nouvelles emsissions avec les stars d’un jour, comme par exemple « Allo Nabilla ») et est donc conditionné.

Au final, les stars abusent de leur pouvoir et du pouvoir des médias pour garder leur popularité. Il y a ainsi une sorte d'équilibre entre les deux, les médias ont besoin des stars pour exister et, à l'inverse, les stars ont besoin des médias pour faire parler d'elles. Le public qui est indirectement maitre du jeu au début du processus d’héroïsation (il décide s’il regarde les emissions ou non, s’il aime les candidats ou non) se retrouve utilisé une fois ce processus achevé (il veut suivre un candidat qu’il a aimé a travers une autre émission, des articles de presse, etc …)

Partie rédigée par Marianne & Léopold;